II. Les conséquences


    Nous constaterons que l’obésité, comme toute maladie, va être suivie de conséquences physiques, sociales ou encore psychologiques qui peuvent aussi bien toucher les femmes que les hommes.

   1.Les risques physiques :

    D'une part, l’obésité peut entraîner de graves problèmes de santé, d’autant plus si l’individu est sévèrement atteint. Sachant qu’il existe différents « degré » (en fonction de l'IMC) d’obésité tels que :




Où bien entendu l’obésité morbide peut provoquer les plus gros risques de santé.


Mais quel que soit le degré d‘obésité ; les premiers risques seront les mêmes c’est-à-dire des difficultés à se déplacer pour cause d’essoufflement quasi-immédiat chez les personnes atteintes. En plus de ces problèmes de déplacements, s’accompagneront d’autres désagréments physiques beaucoup plus importants comme :


 L’hypertension artérielle  qui se déclenche avec le temps (entre 25 à 35 ans) et peut provoquer un accident cardio-vasculaire. Elle correspond à une pression du sang sur la paroi des artères. Dans ce cas, un traitement médicamenteux est nécessaire pour faire diminuer cette hyperpression.


Le diabète de type II ou « diabète gras » correspond à une trop forte augmentation de glucose, ainsi que d’insuline dans le sang. Cette augmentation d’insuline va sans cesse provoquer une sensation de faim chez la personne obèse et atteinte de ce diabète. Il va donc engendrer de lourdes conséquences pour l ‘organisme (sang, maladies de la rétine…)


Les troubles veineux cela correspond à un excédent graisseux au niveau des cuisses et du ventre pouvant empêcher la circulation du sang cela peut entraîner des varices par exemple.


L’apnée du sommeil ou SAS est un syndrome qui pousse les obèses à ronfler beaucoup plus fort que les personnes non-obèses car les personnes atteintes ont plus de difficultés à respirer.



      Ces risques peuvent entrainer une baisse de l’espérance de vie, il faut savoir également que l’obésité est un facteur de la mortalité en France.



   2. Les risques sociaux :

   Après avoir observé que l’obésité était à l’origine de syndromes métaboliques (cumule de plusieurs maladies) nous allons à présent remarquer que cette maladie engendre aussi des risques sociaux.


Les personnes obèses souffrent quotidiennement de discriminations ainsi que du regard des autres qui les voient laides et différentes. Ce phénomène se nomme la « grossophobie ». Toutes les tranches d’âges, sont concernées par ces moqueries, qui vont de l’école pour les plus jeunes, jusqu’au lieu de travail, pour les plus âgés. La discrimination face à l’obésité est de loin la plus forte durant la période scolaire. A l’école, les enfants en surpoids souffrent énormément du regard des autres camarades et sont mis à l’écart notamment lorsqu’il s’agit d’une activité collective. Au collège, le calvaire continue car cela correspond au début du cycle de l’adolescence, au moment où l’adolescent se construit, où il commence à sortir avec ses amis. L’enfant obèse aura donc plus de mal à construire une vie amoureuse par exemple et risquera de se refermer sur lui-même. Mais la plupart du temps cela va beaucoup plus loin que de simples regards ou de simples injures, parfois il y a recours à la violence, aux agressions physiques. Dès l’adolescence, les jeunes obèses ne profitent pas de la même façon de leur jeunesse que les autres adolescents ayant un IMC normal.




Après la période de la jeunesse, les discriminations continuent dans le monde du travail. Elle est extrêmement présente surtout durant l’embauche car l’apparence joue un rôle assez important pour le recruteur et définit les personnes en surpoids comme sans dynamisme et sans volonté à cause de leur apparence physique. De telles attitudes peuvent se percevoir comme étant du racisme. 




Une étude parue dans le Journal of Applied Psychology, démontre que les femmes très minces reçoivent environ 15 000 euros de salaire supplémentaire que les femmes plus rondes. « On a le sentiment que la valeur travail d’une femme serait donc inversement proportionnelle à son poids… Mince alors ! » écrit le journaliste. 


    Nous avons déjà vu deux risques possibles dû à l’obésité. Les injures quotidiennes, discriminations et moqueries peuvent parfois pousser ces personnes à commettre l’irréparable ; c’est-à-dire à se donner la mort dans ce cas on parle de suicide. Il s’agit du cas extrême, mais qu’il ne faut cependant pas négliger. 


   3. Les risque psychologiques :


   Enfin, cette maladie peut déclencher de nombreux risques psychologiques. Les personnes obèses ont tendance à souvent se sous-estimer, elles n’ont tout simplement pas confiance en elles due à un physique qu’elles trouvent laid. Elles peuvent même en venir à la culpabilité, ce qui peut provoquer des angoisses, des peurs…


En plus de cela, vu que les obèses se sentent rejeter par les autres, ils se renferment sur eux-mêmes ce qui les exclus d’avantage. Ils peuvent également se sentir en échec à cause des régimes qu’ils n ‘effectuent pas jusqu’au bout. De ce fait, incompris, des autres qui pourront penser que les personnes obèses n’ont pas assez de volonté, de persévérance ce qui peut les démotiver voir même les rendre dépressifs. Pour les cas les plus graves, il peut y’avoir des arrêts de travail si l’individu possède un emploi.




    À force de sans cesse subir des moqueries, des discriminations, et l’exclusion les personnes obèses se réfugient dans la nourriture : ce qui s’apparente à un cercle vicieux  


Schéma réalisé par ERTLE Emilie